Maisondes habitants, Quartier de la République, 62210 Avion. Le 2ème jeudi et le 4ème vendredi du mois de 9h à 12h sur rendez-vous au 03 21 49 75 37 Maison de Justice et du Droit de Lens : Grande Ré-sidence, Rue Alain, Pavillon Camille Desmoulins, 62300 Lens. Tous les mardis matin de 9h à 12h sur rendez-vous au 03 91 83 01 10
Maisonde justice et du droit de Vandoeuvre - VANDOEUVRE-LÈS-NANCY. Centre Commercial Les Villes de France . 5, place de Paris 54500 VANDOEUVRE-LÈS-NANCY. Tel. : 03 83 55 10 34. Francis JACOB. 1 sur 2 LUNDI : JOURNEE; Ecrire; Maison de justice et du droit - TOMBLAINE. Place Ernest Renan 54510 TOMBLAINE. Tel. : 03 83 21 69 65. Viviane CHEVALIER. MARDI :
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cash. Publié le 21/06/2022 à 0512 Deux bus affrétés, cent vingt-cinq passagers, très exactement, plus les nombreuses voitures particulières qui avaient effectué le déplacement, cinq cents supporters "rouge et noir", environ, se sont retrouvés dimanche à Bédarieux pour encourager leur équipe. Si en début de rencontre l’adversaire qui était tout aussi nombreux, a pris le dessus au niveau de l’ambiance, une "bandas" de qualité chauffant les tribunes, au fil de la rencontre, les Commingeois, du geste et de la voix, ont rétabli l’équilibre, tournure du match oblige. À la fin de la rencontre, la colonie du MCS était bien évidemment "aux anges" et l’adversaire, cela se comprend, abattu. Mais après la remise des médailles et du bouclier, les deux camps se sont retrouvés. Les vaincus reconnaissant sportivement la défaite, les vainqueurs louant leurs qualités de fair-play et de vaillance. Suivait une longue séance photo, pour graver sur pellicule les souvenirs de cette mémorable journée. Le retour vers la vallée du Salat, s’est effectué assez rapidement, une réception organisée par les municipalités de Mazères et de Cassagne étant prévue. C’est sur le coup de 22 h 30, que l’arrivée des joueurs a été fêtée, par une foule de supporters qui avait encore grossi et par un feu d’artifice qui a très certainement réveillé les couche-tôt du quartier de Bouque de Lens et des environs. La soirée a été belle et a duré fort tard ou tôt pour certains. Un titre de champion de France ça se marque !
Un ancien salarié qui se maintient dans son logement de fonction malgré la fin de son contrat de travail ne peut pas penser qu’après un certain temps, un droit acquis le mettra à l’abri de toute expulsion. Dans cette situation, l’ancien salarié se trouve occupant sans droit ni titre» dès lors que le propriétaire lui demande de partir et le droit du propriétaire ne peut pas être écarté après un délai de prescription, a expliqué la Cour de cassation Cass. Civ 3, N » LIRE AUSSI - Il perd sa maison pour des droits de succession jamais payés depuis 30 ansIl n’y a jamais d’abus à défendre sa propriété, juge souvent la Cour, et personne ne peut faire valoir qu’un délai de prescription lui aurait donné des droits sur la propriété d’autrui. En l’espèce, un salarié avait pris sa retraite mais avait conservé son logement de fonction et, bien des années plus tard, il refusait de le quitter. Selon lui, son occupation des lieux et la demande du propriétaire de les libérer, étaient liées à son ancien contrat de travail. Or, disait-il, toute demande liée à un contrat est prescrite à l’expiration d’un délai de cinq voir aussi - La location meublée, comment ça marche?La location meublée, comment ça marche ? - Regarder sur Figaro LiveDroit de la propriété contre contrat de travailCe raisonnement est faux, a jugé la Cour. L’ancien salarié qui demeure dans son logement de fonction sans accord du propriétaire est un occupant sans droit ni titre. Dès lors, dit-elle, la demande d’expulsion est fondée sur le droit de propriété et non sur le contrat de travail. Et le droit de propriété est imprescriptible. Le droit pour le propriétaire de revendiquer sa propriété n’est pas susceptible d’être exercé trop tardivement. L’ancien salarié doit partir.
Durant cette crise sanitaire et le confinement qui en découle, de fausses informations circulent, des mauvaises pratiques se multiplient. Aujourd’hui peut-on me forcer à porter un masque dans un magasin ou dans la rue ? Article actualisé par son auteur en septembre 2020. La loi n°2010-1192 du 11 octobre 2010 a créé l’incrimination de port forcé d’une tenue dissimulant le visage toute personne qui oblige quelqu’un d’autre à porter un masque sur la voie publique, peut être sanctionnée pénalement au titre de l’article 225-4-10 du code pénal, disposant que le fait pour toute personne d’imposer à une ou plusieurs autres personnes de dissimuler leur visage par menace, violence, contrainte, abus d’autorité ou abus de pouvoir, en raison de leur sexe, est puni d’un an d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ». Dès lors, aucun citoyen lambda ne peut me forcer à porter un masque sanitaire, d’une manière générale. Sauf qu’il existe des exceptions ! Un policier ou un gendarme le peut-il ? Interrogeons-nous alors sur le fait de savoir si l’injonction d’un policier à porter un masque doit être suivie. Oui, car cet ordre est considéré comme un commandement de l’autorité légitime » envisagé à l’article 122-4 du Code pénal dont l’alinéa 2 dispose n’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal ». Les agents des forces de l’ordre représentent l’Etat et les communes, de la sorte ils constituent une telle autorité légitime ; leur obéir en ce sens n’est pas manifestement illégal, eu égard à la circonstance de pandémie vécue actuellement. Toute personne représentant l’Etat Gouvernement, préfets, policiers ou gendarmes, etc. ou les communes maires, policiers municipaux, etc. ont le droit de donner un tel ordre. Un commerçant le peut-il ? Non, un commerçant ne peut forcer à porter un masque. MAIS il peut interdire l’entrée à son établissement aux personnes n’en portant pas c’est ce que prévoit l’article 27 du décret 2020-860 du 10 juillet 2020 [1], précisant que l’exploitant peut limiter l’accès à l’établissement à cette fin de respect des mesures sanitaires ». Votre employeur le peut-il ? L’article du Code du travail dispose que les instructions de l’employeur précisent, en particulier lorsque la nature des risques le justifie, les conditions d’utilisation des équipements de travail, des moyens de protection, des substances et préparations dangereuses. Elles sont adaptées à la nature des tâches à accomplir ». Cette règle s’applique également dans le privé comme dans le public obéissance hiérarchique oblige. S’il est nécessaire ou utile pour la tâche envisagée, oui, votre employeur peut exiger de vous le port du masque. L’employeur peut-il imposer le port d’un masque qu’il fournit ? Oui, l’employeur peut imposer le port d’un masque qu’il fournit. Il a une obligation de sécurité envers ses employés [2]. Surtout, l’employeur a un pouvoir de direction et de contrôle, hiérarchique, envers son salarié celui-ci doit donc obéir aux directives de l’employeur si tant est qu’elles ne sont pas illégales par ailleurs. Si l’employeur exige le port de masques qu’il fournit - respectant les normes, évidemment -, l’employé doit le porter. Très concrètement, cette exigence des employeurs vient de la crainte que le masque personnel ne respecte pas les conditions d’une commercialisation CGI, normes AFFNOR, etc., ce qui pourrait induire un produit de moindre qualité. Selon cette logique, alors, ne poseraient problème que les masques "maison" ou non certifiés dans l’absolu, dès lors que l’employé démontrerait avoir acheté son masque personnel à un professionnel attestant du respect de ces normes, il n’y aurait rien à redire ; sans une telle preuve, en revanche doute sur les qualités, donc masques à écarter. Pour une question de simplicité/praticité, les employeurs alors écartent de fait tout masque personnel, pour ne pas avoir à vérifier à tout instant la qualité ou l’origine des masques portés. Enfin, oui, l’employeur pourrait dégager sa responsabilité en cas de port de masque personnel alors que lui exige et fournit des masques et de contamination... Pascal Boisliveau Docteur en droit de l’Université de Nantes, Juriste en entreprise, Membre associé de l’Institut de Recherche en Droit Privé Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 à 5 à cet article L’avez-vous apprécié ? Notes de l'article [1] Reprenant en cela la suite des décret n°2020-293 du 23 mars 2020 et décret n°2020-548 du 11 mai 2020. [2] Art. L4121-1 et s. du Code du travail.
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